Découvrez la richesse des critères santé, planète et société de myLabel
Vous pouvez personnaliser le décryptage de votre consommation. L'application s'adapte à vos critères et priorités !
Critères santé
Manger sain et équilibré
Santé publique
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite identifier les produits dont la fabrication ou la consommation peuvent avoir des conséquences à terme sur la santé humaine.
Notre alimentation n’a jamais été aussi sûre qu’aujourd’hui : la mortalité liée à l’alimentation a fortement diminué depuis le début du XXe siècle (50 000 cas contre 100 par an de nos jours (1)). C’est le fruit de nouvelles techniques de fabrication et des normes sanitaires.
Cela n’empêche pas pour autant les crises ou scandales alimentaires (vache folle, lait contaminé aux salmonelles,…). Certaines pratiques peuvent même aggraver la situation sanitaire. Ainsi, l’usage d’antibiotiques sur les animaux - pour traiter et prévenir les infections sanitaires animales - peut avoir des effets négatifs en faisant émerger des bactéries résistantes aux antibiotiques, parfois transmissibles à l’homme.
Les processus de production posent question. Largement utilisés dans les élevages industriels, les antibiotiques servent surtout à pallier les effets de la promiscuité des animaux. Plus proches de nous, la crise du coronavirus a mis en lumière le lien entre propagation des virus et dégradation des écosystèmes naturels via notamment les pratiques de déforestation.
Agir pour empêcher la prolifération des maladies infectieuses
Je souhaite identifier les marques impliquées dans des scandales alimentaires et les produits dont le processus de fabrication (approvisionnement, élevage,…) peut entraîner un risque pour la santé publique, et privilégier les produits issus de pratiques plus saines pout les écosystèmes naturels et les animaux. myLabel m’accompagne au quotidien dans mes choix de consommation, grâce aux travaux d’associations indépendantes telles que CIWF ou Bio Consom’acteurs. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère, c’est choisir de m’engager contre des pratiques qui peuvent augmenter le risque de transmission de maladies infectieuses à l’Homme.
1) CRÉDOC, 2017 - « Comment évoluent les attentes des consommateurs en matière alimentaire ? »
Degré de transformation
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite m’informer sur le degré de transformation des produits que je consomme.
Les produits ultra-transformés sont nombreux dans les rayons des supermarchés. Peu chers, faciles à consommer, ils ont une durée de vie plus longue. Or l’ultra-transformation résulte de multiples procédés industriels et de l’ajout d’ingrédients chimiques qui, peuvent in fine présenter un risque pour ma santé (cancer, alzheimer, diabète, hypertension artérielle, obésité) (1).
Mieux repérer les produits les plus transformés
myLabel me permet, grâce au score NOVA (2) qui classe les produits en fonction de leur degré de transformation, d’identifier si le produit que je souhaite acheter est brut ou alors au contraire ultra-transformé. Cette catégorie d’aliments concerne par exemple des chips, sodas, bonbons, céréales sucrées et plus généralement les aliments transformés industriellement.
myLabel m’aide à identifier les produits naturels et à trouver des alternatives aux produits ultra-transformés grâce notamment à Open Food Facts. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel : ils sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, je repère le degré de transformation des produits pour adopter une alimentation plus saine.
1) Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de maladies cardiovasculaires, INSERM, Communiqué de Presse du 30/05/2019
2) Open Food Facts : rapport « La Décennie des Nations Unies pour la nutrition, la classification alimentaire NOVA et le problème de l’ultra-transformation »
Additifs
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que je souhaite être informé de la présence d’additifs controversés dans mes produits alimentaires et des dangers qu’ils pourraient présenter pour ma santé ou celle de mes proches.
Ajoutées au cours du processus de fabrication, ces substances permettent de modifier la texture, la saveur ou l’apparence du produit fini. Reconnaissables par leur nom commençant par « E » ou parfois identifiables sous d’autres noms comme « gomme arabique », « méthylcellulose », « extrait de soja » ou « extrait de levure », les additifs alimentaires ne sont pas toujours faciles à détecter.
Des additifs heureusement identifiables
338 additifs sont aujourd’hui autorisés en France et la loi rend obligatoire leur mention sur l’étiquette. Pourtant, il existe pour certains d’entre eux des controverses vis-à-vis de leur impact sur notre santé : plusieurs sont pointés du doigt par des études scientifiques pour leurs possibles effets néfastes (1), certains sont en passe d’être interdits sur le marché, d’autres le sont déjà à l’étranger.
Certaines de ces substances sont suspectées d’engendrer dans certains cas des réactions cutanées (urticaire, eczéma) ou d’autres réactions de type allergique (asthme, rhinite).
myLabel m’aide à accéder à ces informations afin que je puisse faire mon choix en tenant compte de ces éléments. L’application s’appuie pour cela notamment sur Additifs-alimentaires.net, acteur de référence qui rassemble des études et avis sur ces substances pour en proposer une synthèse au grand public. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Attention : myLabel n’apporte pas de garanties sur l’absence d’allergènes. Seule l’étiquette du produit physique fait foi. myLabel ne peut en aucun cas être utilisée pour des raisons médicales.
En sélectionnant ce critère, je repère mieux les additifs controversés et potentiellement allergènes et je peux faire mon choix de produit en toute conscience.
1) Etude « exposition à des mélanges d’additifs alimentaires chez 106 000 adultes français de la cohorte NutriNet-Santé » menée par des chercheurs en épidémiologie nutritionnelle de l’université de Paris-13 et de R2seau national alimentation cancer, recherche (Nacre), publié dans Nature le 04/10/2021.
Nutrition
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite m’informer sur la qualité nutritionnelle des produits que je consomme.
« Pour votre santé évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ». Cette mention sanitaire, légale et obligatoire, je la retrouve sur la plupart des publicités des produits alimentaires... Mais dans les faits, les étiquettes de produits sont encore difficiles à lire, et les consommateurs peinent à s’informer sur la question (1).
Malgré les recommandations nutritionnelles du PNNS (Programme National Nutrition Santé), les comportements alimentaires de la population française ont peu évolué entre 2006 et 2015 (2) et près de la moitié des adultes français est en surpoids, dont 17% obèses (3).
Une évaluation nutritionnelle personnalisée
Pour m’informer sur les qualités nutritionnelles de mes produits, myLabel affiche soit le Nutri-Score, soit un score personnalisé : le Nutri Perso. Le Nutri-Score évalue la qualité nutritionnelle des produits par portion standard de 100 g ou de 100 ml et l’Institut National de la Consommation m’aide à le déchiffrer dans l’appli. Pour apporter une information plus personnalisée, myLabel a travaillé avec les ingénieurs de l’Institut National de la Consommation et les experts du CRÉDOC pour développer le score Nutri Perso. Ce score de 0 à 100, identifiable grâce à un pictogramme de cinq couleurs, tient compte de 3 paramètres : mon sexe, ma tranche d’âge et la portion moyenne réellement consommée par les Français. Je peux ainsi mieux comprendre l’impact des quantités que je consomme au quotidien sur ma santé et mon bien-être.
Pour activer la nutrition personnalisée, je renseigne dans mon profil mon sexe et ma tranche d’âge.
Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère je décrypte la qualité nutritionnelle des produits pour adopter une alimentation plus saine.
1. Greenflex, Baromètre de la consommation responsable 2017
2. Source : Etude Esteban, INSERM, Juin 2019
3. Source : Ministère de la Santé et des solidarités, Communiqué de Presse de la Ministre du 20/09/2019
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite limiter au maximum le risque d’ingérer des substances soupçonnées d’agir en perturbateurs endocriniens, et d’affecter ma santé et celle de mes proches.
Sans nous en rendre compte, nous pouvons être quotidiennement en contact avec les perturbateurs endocriniens. Ces substances chimiques susceptibles de dérégler les fonctions hormonales de l’organisme peuvent causer des dysfonctionnements parfois graves, selon le niveau d’exposition.
D’après une étude de l’association Générations Futures, il a été estimé qu’en une journée, nous pouvons ingérer jusqu’à 128 résidus chimiques, dont 37 perturbateurs endocriniens suspectés (1).
Des perturbateurs endocriniens en nombre, mais pas incontournables !
On retrouve ces perturbateurs notamment dans les aliments contenant certains additifs ou des traces de pesticides (2). Grâce notamment à Additifs-alimentaires.net et Bioconsom’acteurs, myLabel me permet d’identifier les produits affichant de tels additifs, et ceux limitant le risque de traces de pesticides. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel : ils sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, j’apprends à mieux repérer les perturbateurs endocriniens. J’ai ainsi les cartes en main pour limiter ce risque !
1) Générations Futures, 2010 Perturbateurs endocriniens : s’informer pour se protéger
2) Bio Consom’acteurs : la bio en questions
Pesticides & contaminants
Si je sélectionne ce critère, c’est d’abord parce que je ne veux plus de pesticides dans mon assiette.
Selon l’association Bio Consom’acteurs, une pomme peut recevoir 35 traitements en moyenne au cours de sa maturation(1) : un chiffre affolant ! Avec l’intensification de l’agriculture, l’utilisation des pesticides est malheureusement devenue quasi automatique.
Leur bénéfice présumé: maximiser les rendements en éliminant les organismes considérés comme nuisibles (insectes, champignons, mauvaises herbes, etc…). Pourtant, leur utilisation peut présenter un risque toxique pour l’environnement comme pour l’homme : l’INSERM met en garde sur leur présomption forte de lien avec des pathologies neurologiques, ou certains cancers (2).
Limiter le risque d’absorption et collaborer avec la nature
D’autres systèmes de production agricole, comme le système d’agriculture biologique, s’inscrivent dans une démarche opposée: au lieu de lutter contre la nature, ils s’allient avec elle. Il s’agit donc de repenser les méthodes de production ou d’utiliser celles d’antan: agroécologie, biodynamie, permaculture… Autant de techniques naturelles qui offrent aujourd’hui des rendements intéressants, même sur de plus petites surfaces.
myLabel me permet, notamment grâce à Bioconsom’acteurs et FAIRe un monde équitable, de découvrir les nombreux labels Bio ou équitables et de décrypter leurs bénéfices pour ma santé et la planète.
Autres contaminants invisibles que l’association Foodwatch France m’aide à détecter dans myLabel : les huiles minérales. On les trouve dans des colles, des encres d’impression, des lubrifiants de machines, ou des produits de nettoyage qui migrent facilement des emballages vers les denrées alimentaires.
Ces huiles, issues de dérivés du pétrole, se déclinent en 2 catégories: les MOSH, hydrocarbures saturés, et les MOAH, hydrocarbures aromatiques, qui présentent tous deux des risques importants pour ma santé. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les MOAH sont potentiellement cancérigènes et altèrent le patrimoine génétique. Les MOSH, eux, peuvent s’accumuler dans les organes, notamment le foie et la rate, et les endommager (3).
Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, je limite le risque d’absorber des aliments contaminés par des pesticides ou des huiles minérales, et j’encourage une agriculture plus saine, pour moi et pour l’environnement!
1) Bio Consom’acteurs - Pomme bio versus pomme non bio
2) INSERM - pesticides: effets sur la santé, 2021; Bio Consom’acteurs - Pourquoi les pesticides sont dangereux pour ma santé, mars 2021.
3) Rapport Foodwatch France - Aliments contaminés par des huiles minérales toxiques, décembre 2021
Je sélectionne mes critères santé dans l’application
OGM
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que je souhaite limiter au maximum le risque d’ingérer des produits ayant été génétiquement modifiés.
Un Organisme Génétiquement Modifié est un organisme vivant dont on a modifié de façon non naturelle les caractéristiques génétiques initiales pour l’enrichir de nouvelles propriétés. Bien que cette modification génétique apparaisse comme un réel progrès scientifique, elle est suspectée de représenter un risque sur la santé humaine ainsi que sur l’environnement (1).
Si la culture d’OGM est interdite en France depuis 2008, l’importation de soja ou maïs transgénique notamment, est autorisée. Nous pouvons aussi en ingérer indirectement par le biais de produits animaux (viande, œufs, fromage…), ces derniers pouvant être nourris avec des aliments potentiellement génétiquement modifiés (2)..
Des solutions pour éviter les OGM
Afin de limiter le risque d’en consommer, je peux me tourner vers des produits dont le mode de production est transparent et sans OGM. L’agriculture biologique, par exemple, garantit l’absence de ces organismes modifiés dans un produit, tout comme certains labels ou marques. Pour les reconnaître, myLabel m’accompagne grâce à ses garants tel que Bio Consom’acteurs. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, j’identifie en un scan les produits sans OGM et je favorise les modes de production respectueux des hommes et de la planète.
1) Inf’OGM, “Quels sont les risques des OGM pour la santé.”; Bio Consom’acteurs, “La Bio en questions
2) Greenpeace France : La réglementation OGM
Critères planète
Préserver la planète
Huile de palme
Si je choisis ce critère, c’est pour limiter les conséquences néfastes que l’huile de palme peut avoir sur ma santé, l’environnement et les populations locales.
Avec 50 millions de tonnes produites chaque année, il s’agit de l’huile la plus consommée dans le monde, utilisée dans de nombreux produits alimentaires, cosmétiques et même dans les moteurs de voiture (1).
Cet ingrédient phare des pâtes à tartiner est l’une des causes de déforestation à l’échelle planétaire avec notamment un impact sans précédent sur la biodiversité.
Au-delà de ses conséquences dramatiques pour la planète, l’huile de palme impacte aussi d’autres éléments : la santé, en augmentant les risques de maladies cardio-vasculaires (d’après Foodwatch France et l’ANSES), mais elle impacte aussi les populations locales, comme le souligne OXFAM France, qui se voient proposer de mauvaises conditions de travail, et n’ont guère d’autre choix que de céder leurs terres aux investisseurs étrangers.
Des produits sans huile de palme, c’est possible
Grâce notamment à Open Food Facts, myLabel me permet d’identifier les produits qui utilisent encore l’huile de palme mais aussi ses dérivés dans leur composition. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère, et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés comme Envol Vert, qui alerte sur le rôle de l’huile de palme dans la déforestation. Avec myLabel, je participe à pousser les marques à ne plus utiliser d’huile de palme dans leurs recettes.
Ces dernières années, de nombreuses marques se sont engagées à remplacer l’huile de palme par des huiles plus durables.
Sélectionner ce critère, c’est participer à la lutte contre la destruction des écosystèmes qui protègent certaines espèces menacées. C’est aussi une façon d’influer à mon échelle sur les marques pour faire changer leurs recettes.
1) Greenpeace France : « Déforestation, huile de palme, compte à rebours final »
Biodiversité
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite limiter l'impact de mon alimentation sur la biodiversité.
Les espèces vivantes telles que les animaux, les végétaux et les micro-organismes composent la biodiversité. Cette diversité permet la régulation et la conservation du processus essentiels à leur survie : la pollinisation des fleurs par les insectes par exemple, ou même la décomposition de la matière organique.
Cet écosystème est mis en danger par les activités humaines telles que l’usage massif de pesticide, la déforestation à outrance, la surpêche, ou encore le braconnage d’espèces protégées.
Déjà un million d’espèces sont menacées d’extinction (1), un niveau encore jamais atteint au cours de l’histoire.
Agir pour préserver la biodiversité
Étant moi-même un maillon de la chaîne, je peux agir sur la biodiversité : en me tournant par exemple vers des produits faisant appel à des modes de production plus durables, respectant la nature et les espèces vivantes qui la compose. myLabel m’accompagne dans cette démarche grâce aux tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère, et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés. Bioconsom’acteurs et FAIRe un monde équitable éclairent par exemple sur les labels qui garantissent le respect de la biodiversité.
Choisir ce critère, c’est m’engager pour la préservation des espèces.
1) Rapport de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) - Le dangereux déclin de la nature : un taux d’extinction des espèces “sans précédent” et qui s’accélère (Mai 2019)
Pollution
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que je souhaite m’engager pour réduire les impacts de mon alimentation sur les milieux naturels.
L’agriculture intensive notamment par l’utilisation massive de pesticides génère une pollution des milieux naturels.
L’introduction d’éléments chimiques dans l’eau des sols entraîne des dégradations et des modifications des écosystèmes aquatiques (plantes, insectes…) et implique une contamination de l’ensemble de la chaîne alimentaire.
L’ONU estime qu’un tiers de nos sols sont dégradés en raison de l’érosion, de la perte de carbone organique du sol, de la salinisation, de l’acidification ou encore de la pollution chimique, alors que 95% de nos aliments sont directement ou indirectement produits dans nos sols (1).
L’air n’est pas épargné : selon l’ADEME, l’agriculture participe aux émissions vers l’atmosphère de composés azotés, notamment via les pesticides (2).
Des alternatives pour préserver les milieux naturels
Je peux m’engager à mon échelle pour mieux protéger les milieux naturels, en choisissant des produits dont la production est plus respectueuse de l’environnement, sans pesticides par exemple.
Afin de reconnaître ces produits et choisir ceux qui respectent le mieux l’environnement, myLabel s’appuie sur des garants tels que Bio Consom’acteurs, FAIRe un monde équitable ou l'ADEME. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère, et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère c’est choisir de préserver la nature en réduisant la pollution de l’air, de l’eau et des sols liée à mon alimentation.
1) FAO : “Polluer nos sols c’est polluer notre avenir”
2) ADEME: Agriculture et pollution de l’air - PRIMEQUAL
Déforestation
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite consommer des produits qui n’impliquent pas de déforestation.
Parce qu’elles nous nourrissent et produisent l’oxygène dont nous avons besoin pour vivre, les forêts ont un rôle capital au bon fonctionnement de la planète et de la vie humaine. Pourtant, avec l’extension des terres agricoles, l’exploitation des ressources minières et les incendies, les forêts disparaissent à une vitesse inquiétante, accélérant le réchauffement climatique.
La culture de de l’huile de palme par exemple, ou encore celle du soja utilisé pour l’alimentation animale, nécessitent d’immenses surfaces de production et participent à la déforestation. Le café et le cacao font également partie de la liste des matières premières responsables de la déforestation. (1)
Au cours du 20ème siècle, c’est près de la moitié des forêts de la planète qui a été détruite (2), et la tendance n’est malheureusement pas prête de s’inverser. Au Brésil, la déforestation du bassin amazonien ne cesse de progresser et nos partenaires, comme l'association Envol Vert, alertent l'opinion publique sur les pratiques des entreprises qui aggravent ce phénomène.
J’agis pour protéger nos forêts à travers mon alimentation
En sélectionnant mieux les produits que je consomme, je peux agir à mon échelle sur les forêts : par exemple, en repérant avec myLabel des produits qui contiennent des ingrédients responsables de la déforestation, je fais un petit pas vers une alimentation plus respectueuse de l’environnement. myLabel m’accompagne dans cette démarche grâce aux tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère, et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés comme Envol Vert, qui agit pour la préservation de la forêt et de sa biodiversité.
Choisir ce critère, c’est m’engager pour la préservation des forêts.
1) L’empreinte forêt des français, Envol Vert, Novembre 2018
2) Enquêtes de l’ONU et du REDD, L’arbre, allié de taille, Le Monde, Novembre 2011
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que je souhaite m’engager pour protéger les ressources naturelles et éviter leur épuisement.
Si l’eau et les sols sont des biens communs donnés par la nature, ces ressources ne sont pas illimitées : leur renouvellement peut prendre des millénaires !
Le très médiatique « jour du dépassement » nous donne une indication sur l’évolution de la situation : ce jour représente la date à laquelle l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an. Chaque année, ce jour recule : en 1998, c’était le 30 septembre. En 2022, c’était le 28 juillet soit deux mois plus tôt. Un jour symbolique qui illustre notre surconsommation et les dangers auxquels elle expose la planète (1).
Ralentir l’épuisement des ressources naturelles en sélectionnant des produits plus durables
En me tournant vers des produits issus d’acteurs limitant les impacts écologiques, je peux influer sur la préservation des ressources naturelles non renouvelables. myLabel me permet notamment grâce à FAIRe un monde équitable ou Bioconsom’acteurs d’identifier les labels et les marques qui s’engagent contre cette surexploitation ou ceux qui au contraire préservent les ressources. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Choisir ce critère, c’est agir à mon niveau pour les générations futures : afin qu’elles puissent toujours bénéficier des ressources naturelles que la Terre nous offre.
1) WWF : Jour du dépassement
Impact climatique
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que je souhaite préserver la planète en me tournant vers des produits qui génèrent un impact climatique plus limité.
Selon l’association Réseau Action Climat France, 84% des impacts écologiques de notre alimentation résultent de la manière dont les denrées alimentaires sont produites : le transport des produits n’en représente ainsi qu’une part marginale (1).
Lorsqu’on examine les émissions de la production agricole, on observe que 80% d’entre elles proviennent de la production de viande, d’œufs et de produits laitiers (1). Le premier levier pour réduire l’impact climatique de son alimentation est donc de réduire sa consommation de produits issus de l’élevage, notamment industriel (viande et produits laitiers en particulier).
Trouver des alternatives qui réduisent l’impact sur le climat
Les produits d’origine végétale riches en calcium et protéines (céréales complètes, légumes secs, fruits à coque), moins gourmands en CO2 sont une alternative aux produits d’origine animale (2). Consommer des fruits et légumes de saison participe aussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre: une tomate produite en France sous serre chauffée est responsable de 8 fois plus d’émission de gaz à effet de serre qu’une tomate produite en France en saison(3).
Les initiatives de scores environnementaux comme l’Eco-Score permettent de mesurer plus précisément l’impact environnemental des produits et notamment celui généré par le mode de production.
Grâce notamment à l’Eco-Score - calculé par Open Food Facts - aux évaluations de Greenpeace France et du Réseau Action Climat France, myLabel vous aide à repérer les produits à privilégier. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, je choisis de réduire mon empreinte climatique !
1) “Manger local” permet-il de réduire les impacts environnementaux de son alimentation ?, Réseau Action Climat France, 2021
2) Moins et Mieux. Pour un élevage et une consommation de produits animaux respectueux de la planète, Réseau Action Climat France, 2021
3) Bio Consom’acteurs, Etude FoodGES de l’ADEME, juin 2015
Je sélectionne mes critères planète dans l’application
Déchets
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite réduire les déchets que je produis via mon alimentation.
Les objets à usage unique ont connu une croissance exponentielle depuis les années 60 et sont aujourd’hui omniprésents dans notre quotidien, notamment à travers nos emballages. Selon Zéro Waste France, chaque année, la France produit à elle seule près de 38 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés. Malheureusement, seulement 35 à 40% sont recyclés, le reste étant incinéré ou mis en décharge (1).
Par ailleurs, les emballages sont bien trop souvent abandonnés dans la nature, ce qui a des conséquences dramatiques sur l’environnement : 150 000 à 500 000 tonnes de plastiques seraient ainsi rejetée dans les océans chaque année (2).
Des solutions pour limiter ses déchets
Afin de réduire mon impact sur l’environnement, myLabel me permet d’identifier l’impact environnemental des emballages de mes produits notamment grâce à Open Food Facts, qui prend en compte la circularité des emballages et le suremballage pour le calculer. myLabel m’aide aussi à me tourner vers les produits en vrac. Certains labels imposent aussi une réduction des déchets au cours du processus de production. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Réduire mon recours au plastique à usage unique me permet également de réduire ma production de déchets.
Choisir ce critère, c’est me tourner vers des produits moins emballés et moins polluants.
1) Union Européenne - Eurostat : Municipal Waste Treatment
2) Zéro Waste France: "Réduire le jetable"
Critères sociaux
Vivre dans un monde plus juste
Si je sélectionne ce critère c’est parce que je suis sensible aux questions sociales et aux conditions de travail, et que je souhaite lutter contre le travail forcé, notamment celui des enfants.
Pour l’Organisation Internationale du Travail, la protection sociale (chômage, accidents du travail, etc.) est un élément essentiel qui doit faire partie du revenu des femmes et des hommes en âge de travailler. Cependant seule 45% de la population mondiale est effectivement couverte par au moins une prestation de protection sociale, laissant 55%, soit 4 milliards d’êtres humains, sans protection (1).
Le travail infantile constitue, quant à lui, une violation des droits de l’enfant. Les conventions de l’Organisation Internationale du Travail devraient être la norme, pourtant, dans le monde, ce sont 108 millions de garçons et de filles qui sont forcés de travailler, ce qui impacte leur santé, leur bien-être et leur éducation (2).
Identifier les pratiques vertueuses et refuser toute forme de travail forcé
Certaines entreprises s’assurent que ces droits fondamentaux sont appliqués tout au long de leur chaîne de production, notamment chez leurs sous-traitants en faisant auditer leurs pratiques. Parfois difficilement identifiables lors de mes courses, myLabel me permet d’y voir plus clair sur les produits vertueux grâce notamment à FAIRe un monde équitable qui œuvre pour que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail soient respectées partout à travers le monde. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel : ils sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère, c’est privilégier des produits qui apportent de réelles garanties sur les conditions de travail.
1) OIT: Rapport mondial sur la protection sociale 2017-2019
2) Site web de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation)
Origine locale
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite favoriser les circuits courts, les filières locales et nationales.
Avec la mondialisation, les intermédiaires sont démultipliés et cela entraîne une déconnexion entre producteurs et consommateurs. Face à cela, les Français plébiscitent de plus en plus les produits français. Ils veulent soutenir l’économie locale, être plus solidaires avec leurs producteurs locaux (1). Cette démarche participe à renforcer la souveraineté alimentaire et à être moins dépendant des aléas internationaux.
En consommant plus local, les Français recherchent aussi des produits de qualité (naturel, fraîcheur, goût). L’origine rassure également sur la traçabilité des produits et les contrôles sanitaires effectués (2).
Identifier facilement l’origine France
myLabel vous aide à identifier l’origine France des ingrédients grâce à Open Food Facts, et permet d’aller au-delà du drapeau français ou de la mention “Made in France” du packaging qui peut induire en erreur dans certains cas. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
En sélectionnant ce critère, je choisis d’être attentif à l’origine de mon produit pour aider à redynamiser les territoires socialement et économiquement !
1) “Manger local” permet-il de réduire les impacts environnementaux de son alimentation ?, Réseau Action Climat France, 2021
2) Etude CAF 2021, CREDOC
Si je choisis ce critère, c’est parce que j’ai conscience que derrière un produit se cache souvent un agriculteur ayant des difficultés à vivre de son métier.
Trop fréquemment encore les agriculteurs n’ont pas les moyens de vivre dignement de leur travail. Aujourd’hui, en France par exemple, un tiers d’entre eux vivent avec moins de 350 €/mois (1). Souvent contraints par des pressions extérieures, ils n’ont pas toujours les marges de manœuvre nécessaires pour fixer un prix convenable pour bien vivre. Au manque d’équité et de rentabilité s’ajoutent depuis quelques années les lourdes conséquences du dérèglement climatique, en Europe mais aussi ailleurs dans les pays producteurs.
Un commerce équitable à portée de main
Pour savoir quelle marque privilégie un prix minimum juste, quel produit permet d'adopter une démarche solidaire, quel achat participe au développement croissant de l’activité de ces travailleurs, myLabel s'appuie notamment sur FAIRe un monde équitable qui cherche à construire de nouvelles formes d’échanges humains et commerciaux, fondés sur plus d’équité et porteurs de valeur. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère c’est donc encourager la transition vers le commerce équitable : une démarche solidaire qui garantit de meilleures conditions de vie aux producteurs, tout en proposant des modes de production plus respectueux pour la planète.
1) FAIRe un monde équitable : « Pourquoi consommer équitable ? »
Discrimination et inégalités
Si je choisis ce critère, c’est parce qu’il me semble inacceptable de discriminer encore aujourd’hui quelqu’un pour son genre.
Même si les inégalités de genre se sont réduites ces dernières années, les femmes restent encore trop souvent victimes d’inégalités, et notamment sur leur lieu de travail (salaires, carrières, présence dans les instances de direction...).
La France est l’un des pays les plus avancés en matière d’égalité femmes-hommes au travail : par exemple, il est aujourd’hui obligatoire pour une entreprise du CAC 40 de compter au moins 40% de femmes au sein de son Conseil d’Administration. Malheureusement, ces avancées légales ne traitent qu’une partie du problème et les pratiques sur le terrain doivent encore évoluer. Dans les conseils exécutifs par exemple, les femmes sont encore sous-représentées car aucun quota obligatoire n’existe.
Des démarches positives pour l’égalité femmes-hommes
Certaines structures s’engagent au-delà du cadre réglementaire et ont repensé leurs pratiques. Pour m’aider à les reconnaître, myLabel s’appuie notamment sur les classements d’Equileap qui passe au crible plus de 3 000 entreprises mondiales sur 19 critères, de la stratégie de recrutement en passant par la politique de congés parentaux. D’autres tiers de confiance, comme Oxfam France, contribuent à évaluer ce critère dans myLabel et sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Choisir ce critère, c’est soutenir les entreprises qui s’engagent contre les discriminations femmes-hommes et encourager les autres à faire évoluer leurs pratiques.
Appropriation des ressources
Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite m’engager pour les droits des populations locales sur les ressources naturelles de leur territoire.
Les nappes phréatiques, les océans, ou encore les pâturages de montagne font partie de ces biens communs donnés par la nature. Partagés par tous, ils sont, par définition, inappropriables et peuvent être utilisés gratuitement, ou pour un faible coût.
Or, certaines entreprises les surexploitent – légalement ou non - jusqu’à les épuiser. Ces acteurs bouleversent l’équilibre naturel et la vie humaine. Les populations locales, pour lesquelles ces ressources sont vitales, en sont les premières victimes : accès limité ou payant, ressources dégradées ou polluées, pénurie...
Des réglementations pour encadrer l’exploitation
Ces trésors naturels ne sont pas illimités, c’est pourquoi certaines institutions tentent de réguler l’exploitation de ces biens communs (création de droits de propriété, réglementation de son utilisation par l’État...). Des labels garantissent également que les matières premières utilisées n’ont pas été produites au détriment des populations locales et mettent en place des initiatives visant à améliorer leurs conditions de vie.
Grâce par exemple à FAIRe un monde équitable, myLabel m’aide notamment à reconnaître les labels qui garantissent les droits des populations locales. D’autres tiers de confiance peuvent contribuer à évaluer ce critère dans myLabel : ils sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère, c’est choisir de m’engager pour la protection des ressources naturelles et pour les droits des populations locales.
Je sélectionne mes critères sociaux dans l’application
Bien-être animal
Si je sélectionne ce critère, c’est parce que, comme 82% (1) des citoyens européens, je pense que les animaux d’élevage devraient être mieux protégés qu’ils ne le sont actuellement.
Aujourd’hui, par exemple, plus de 33 millions de poules, soit 58% des poules pondeuses, passent leur vie dans des cages, sous un faible éclairage artificiel, sans fenêtres et sans possibilité de se rendre à l’extérieur (2). Pour les porcs, ce sont 95% des 23 millions de cochons élevés en France qui sont élevés en système intensif (3).
Des alternatives existent pour favoriser le bien-être animal
Heureusement, pour répondre à la demande croissante des consommateurs, les pratiques d’élevage plus respectueuses se développent, offrant un meilleur traitement aux animaux : élevage en plein air, arrêt de l’élimination systématique des poules moins productives, arrêt des mutilations…
Pour m’aider à distinguer les pratiques positives des pratiques négatives dans les élevages des poules pondeuses, vaches à lait et filières poissons et viandes (bœuf, volaille, porc, lapin…), myLabel s’appuie notamment sur CIWF France dont la mission est d’encourager les pratiques d’élevage respectueuses du bien-être des animaux et de mettre fin à l'élevage intensif. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère c’est choisir des produits qui tiennent compte du bien-être des animaux et c’est agir pour des conditions d’élevage décentes !
1) CIWF, «Eurobaromètre 2016: plus de bien-être!»
2) CIWF - Animaux d’élevage : poules pondeuses
3) CIWF - Animaux d’élevage : cochons"
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Si je choisis ce critère, c’est parce que je souhaite plus de transparence de la part des entreprises sur leur mode de fonctionnement, leur gouvernance, leur comportement.
Les consommateurs sont de plus en plus méfiants envers les grandes entreprises. En effet, nombreux ont été les scandales dénoncés par des ONG concernant les dividendes versés aux actionnaires, les salaires des PDG ou encore le manque de transparence de l’information. Des pratiques peu éthiques malheureusement encore trop fréquentes.
Mieux être averti pour consommer selon mes attentes
Certaines marques ont une démarche engagée sur ces questions et mettent en place au sein de leurs structures ou de leur chaîne de valeur des mesures qui favorisent un fonctionnement démocratique et éthique. A l’inverse, d’autres marques font l’objet de controverses ou utilisent des astuces marketing qui induisent les consommateurs en erreur.
Pour m’aider à reconnaître ces entreprises et leurs produits, myLabel fait appel à des associations comme Oxfam France ou Foodwatch France. Les tiers de confiance qui contribuent à évaluer ce critère dans myLabel sont toujours consultables directement dans les évaluations des produits concernés.
Sélectionner ce critère, c’est favoriser la transparence des marques et contribuer à faire changer les pratiques.